Le jour se lève, un papier entre les mains, une image que seul toi peut en comprendre le sens, une courbe, une couleur, un imprimé, un tee-shirt qui représente une victoire, un fond qui représente un espoir, un accessoire qui montre ta simplicité, un bijoux qui sert de présentoir à ta vanité, tout cela pour montrer que tu fais partie de ce monde fermé et qui quand même refuse de t'accepter.
Monde contradictoire car rempli de solitude et tellement convoité en même temps. Tant de différences, tant d'échecs, tant de jalousie. Une rencontre qui peut t'ouvrir des portes, un visage qui peut te donner espoir, des chaussures qui te montrent la voie.
Le faux prend le dessus, l'hypocrisie est le mot d'ordre, les rôles que l'on joue à ne plus savoir qui nous sommes vraiment, des amitiés éphémères, des rivalités nécessaires, des dégouts, des mensonges, des déceptions, des revanches, des montées, des décentes.
La couleur est un excès, le noir prédomine, la texture remplacera l'imprimé, l'imprimé s'achèvera sur de la fourrure. Les pulls vont se faire foutre, les pétales se portent, les transparences se voilent, les bijoux se détachent; la porte se ferme, du rouge sur le sol, une explosion de lumière, les visages s'illuminent et tout le monde s'assied le défilé peut commencer.
_______C'est Çà La Mode ( Edouard N.)
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